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Voyage d'étude des 5è A/B (M. Gault)

 

« Voyage, voyage …. », Top Ten au box-office des activités töpffériennes, cette année aura une fois de plus tenu ses promesses avec « Le voyage d’étude des Cinquièmes ». N’oublions pas que dans voyage d’étude, il y a voyage, mais aussi étude. Pour ce qui est de l’étude de cette année, un thème tout particulier a été avancé et plébiscité par l’ensemble des élèves : Découverte géologique d’un massif karstique et du circuit hydraulique ... « ils sont trop trop forts ces élèves, que des intellectuels ! ». Effectivement et vu de l’extérieur, seuls quelques spécialistes avertis auraient pu trouver un quelconque intérêt, voire une certaine excitation pour cette observation menée sur 2 jours, grandeur nature. Concernant le voyage, le site choisi en vue de l’exploration se situait dans un endroit très éloigné et probablement mythologique, oublié des anciens, mais présent dans quelques légendes et grimoires poussiéreux, dans lequel il est fait état d’une contrée lointaine et perdue, situées à « 1h30 du lycée !!! ». Une fois de plus, Dame nature ne s’est pas fait prier et nous en a donné, de la nature, avec un temps radieux. Programme de la première journée : randonnée sur le Plateau des Glières, haut lieu de la résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Il n’y a pas que les résistants qui ont résisté … les élèves aussi au début : « Quoi ? Marcher ? On n’a jamais fait autant de sport que durant cette journée avec les 5h de marche de prévues » ; et puis « Y’a des trucs à acheter ? …». Ben oui, c’est sûr, que perdu au beau milieu du plateau, hormis des vaches et une vielle grange d’alpage, des trucs à acheter, ben y’en avait pas tous les 3 mètres. Pas de magasins ni de fast-food non plus, pas de PS4, de Natel, et de réseau. Que de la bonne herbe verte, des cailloux, des chemins sinueux, des montées, des descentes, des bêtes, des fourmis qui piquent, de la boue, des ruisseaux, encore de la neige et des névés …. Bref, la nature quoi. Ne perdons pas de vue l’objectif de ce voyage : l’étude du milieu. Donc, bravant les éléments déchaînés, nous partîmes non pas cinq cents, mais vingt-sept (accompagnateurs et guides compris). C’est avec courage et détermination que nous gravîmes au moins les 60m de dénivelé positif pour aller observer le captage des eaux de pluie et de fonte des neiges, découvrir des dolines, des failles et gouffres qui permettent à l’eau de s’infiltrer dans la masse calcaire. Après 2h30 de marche, il fallait prendre une décision lourde de conséquences : fallait-il manger notre pique-nique maintenant, assis ou allongé sur une herbe rase, à proximité d’un petit ruisseau, avec une vue splendide sur les montagnes environnantes …. ? ou devrions-nous gravir encore durant 15 longues minutes, une petite colline pour manger à proximité d’un somptueux chalet d’alpage ? C’est avec un esprit de corps et comme un seul homme que la réponse ne se fit pas attendre : « QUOI, encore marcher ? …. OUI, on mange là ». Nous nous sommes donc arrêté au bord d’un chemin pédestre, sur une herbe verdoyante, mais drue, très très drue, et batailler pour vaincre les hordes de fourmis attirées par notre pique-nique gargantuesque. Après une demi-heure festive, nous reprîmes la route en direction des bus (encore au moins 2h de marche …. Ouf !). Petit détail : aucune flaque d’eau, aucun névé n’ont échappé à la vigilance de certains élèves, qui arboraient glorieusement leurs tenues dégoulinantes, dignes de Kho-Lanta ou d’une Obstacle Race, ou d’un Mud Day. Arrivés tous vivants de cette aventure après une boucle de presque 5h de marche, nous avons pu nous délecter d’un généreux et apprécié goûter. Deuxième journée, nouveau défi : Spéléologie, afin de retrouver sous terre toutes les eaux collectées dans un drain principal (la résurgence), ainsi que les formations calcaires. Alors là, pour de vrai, dame nature nous a servi, toujours sous un ciel clément et ensoleillé ; bon, c’est vrai que côté soleil, sous terre et éclairé à la frontale, nous ne le verrions pas beaucoup, ce soleil ! …. Mais c’est tout de même sympa en sortie de grotte, pour pique-niquer, et pour la marche de retour aux bus. Première étape après être arrivés sur site (proximité plateau des Glières – grotte de la Diau (Thorens-Glieres)) : enfiler l’équipement (combinaisons intégrales, baudriers, casques, longes, et lampes frontales) … pas toujours très seyant, mais toujours très efficace. Petites photos (les filles toujours coquettes, ou presque …. et les garçons en mode Warrior) ; ça y est, nous étions prêts à parcourir les 25 minutes de marche d’approche. À proximité de l’entrée de la grotte, petite pause revigorante durant laquelle nous nous sommes abreuvés généreusement d’eau et avons entamé vigoureusement nos paniers-repas, histoire de donner des forces à nos courageux aventuriers et intrépides aventurières. 15 minutes plus tard, à l’entrée de la grotte, quelques petits doutes mais très légers, très très légers : « y’a des araignées, des bêtes, des chauves-souris ? Et c’est long ? Et faut qu’on rampe ? ». Après avoir répondu aux quelques inquiétudes et balayé 2 ou 3 réticences, nous entrâmes tous les uns derrière les autres, frontales opérationnelles. Bref, nous nous enfoncions dans les entrailles de la Terre, marchant, se mousquetonnant, en rappel au-dessus des lacs sous terrains, sur terre et dans les airs, au sec ou dans l’eau, c’est à force de courage et de détermination que tous les élèves progressaient (pas la moindre bête à l’horizon, sauf nous !). Après 1h30 min de déplacement, le but ultime fut atteint : observation d’une magnifique cascade tumultueuse, fruit du captage des eaux d’infiltration du massif. Vint le temps de faire demi-tour, et mètre après mètre, toujours dans les airs ou sur terre, nous entamions le retour à l’air libre pour encore 1h30. Les guides, étant de joyeux lurons, nous ont aussi demandé de nous assoir sur le sol et d’éteindre les frontales pour ressentir l’obscurité absolue. Pas de cris étonnement, mais des « Encore, encore … » « ils sont fous ces romains, eu non, ces élèves ». Après analyse du milieu et des structures de roches, un petit courant d’air venait nous caresser les joues, l’obscurité déclinait laissant place aux prémices du jour …. Nous atteignons enfin la sortie de la grotte. Nous étions arrivés, sains et saufs, transpirant malgré les 8 degrés sous terre, heureux de pouvoir nous jeter sur les quelques miettes de notre pique-nique (reste du même en-cas avant l’entrée en grotte). Nous étions tous heureux d’avoir partagé cette aventure, et pressés de pouvoir visualiser les nombreuses photos prises durant ce périple. Après avoir rejoint les minibus, une fois déséquipés, il ne nous restait plus qu’à remercier les guides pour ces 2 jours passés en leur compagnie et en harmonie, en essayant de comprendre la magie de dame nature dans la construction de nos espaces.

 

 

Le 7 avril 2012, nous prenons les bus Töpffer pour partir en Auvergne (France) après Clermont-Ferrand, afin d’aller découvrir les volcans. Après un peu plus de 5 heures de voyage, nous arrivons sur le site du Volcan de Lemptégy situé au cœur de la Chaîne des Puys. Nous avons parcouru le pourtour du cratère accompagné d’un guide qui nous a expliqué la naissance et les différents types de volcans, les couleurs et composition des roches, les différentes couches et structures du milieu. Cela s’intègre parfaitement dans notre programme de SVT que nous étudieront en classe de 4ème. Le guide nous a montré aussi l’ancienne carrière de pouzzolane (exploitée de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’en 2007), matériau utilisé dans diverses constructions.

Après la visite, nous avons assisté à une projection de cinéma en 4D ; l’histoire nous présentait comme un groupe de touristes descendant dans une ancienne mine accompagné d’un ancien mineur ; puis soudain le volcan se réveille, et nous devions remonter à la surface de la terre par un ascenseur, après mille péripéties. C’était très sympa avec beaucoup de sensations.

Une fois cet après-midi terminé, notre directeur qui est fan de randonnée, avait prévu de monter au sommet d’un volcan ; celui qu’il a choisi était marrant ; il s’appelait le volcan de la Vache. La montée n’était pas très difficile, et tout le monde est arrivé au sommet. La vue était magnifique de là - haut.

Ensuite, on est allé au gîte de Mme Andand à Champanelle. Alors là, c’était une vieille bâtisse en pierre, très jolie extérieurement, avec un lavoir à côté. A l’intérieur, c’était plutôt spartiate ; ça sentait la fumée de cheminée, il n’y avait pas de chauffage car s’était en panne, les murs étaient en pierres brutes, et il y avait des vieilles toiles d’araignées partout. Ca nous faisait penser à un manoir. On n’a pas eu très chaud, mais on a beaucoup rigolé.

Le lendemain, on est allé sur le parc de Vulcania, juste en face du volcan de Lemptégy. Cette structure a la particularité d’être enterrée pour ne pas dénaturer le paysage. On a eu un guide super, car il animait comme dans l’émission « C’est pas sorcier ». On a vu et eu des explications concernant les phénomènes naturels, cataclysmes, du cinéma 3D et 4D, des projections sur grand écran. C’était génial. Vers 15h, on a repris le bus pour revenir au Lycée. Et après beaucoup de temps, on est enfin arrivé à Genève. C’était génial !

Les élèves de cinquième

 

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Le 22 mars 2013, nous prenons les bus Töpffer pour partir en Auvergne (France) après Clermont-Ferrand, afin d’aller découvrir les volcans. Près de 6 heures de route plus tard, nous arrivons sur le site du Volcan de Lemptégy situé au cœur de la Chaîne des Puys. Il y avait de la neige sur les sommets et sur le bord de la route. On n’a pas été dépaysé ! Nous avons parcouru le pourtour du cratère accompagné d’une guide qui nous a donné beaucoup d’explications sur les volcans, les roches, et nous devions remplir une fiche pédagogique et trouver des réponses à des questions en observant le paysage. Ce n’était pas toujours facile car il y avait beaucoup de vocabulaire de vulcanologue, mais c’était très intéressant. Cela fait partie de notre programme de SVT de 4ème. La guide marchait d’un bon pas et était assez sévère ; il ne fallait pas toujours plaisanter ; on se serait cru en classe. En même temps, Monsieur Gault nous racontait plein de bêtises pour nous faire rire et ce n’était pas toujours facile de rester sérieux. La guide nous a montré aussi l’ancienne carrière d’exploitation de la pouzzolane, matériau (scories) utilisé dans diverses constructions comme les routes, des remblais, les maisons …

Pour clôturer la visite de ce volcan, nous avons assisté à une projection de cinéma en 4D ; le film était tourné comme si nous étions acteurs de l’histoire : nous étions des touristes qui allaient visiter une ancienne mine accompagné d’un ancien mineur reconverti en guide ; puis soudain le volcan se réveille, nous sommes poursuivi par de la lave, des chauves-souris, des rats, et après tout un tas de scénarios catastrophes, nous devions remonter à l’air libre par un vieil élévateur. C’était super bien avec beaucoup de sensations ; beaucoup d’élèves ont crié, c’était très drôle. L’après-midi terminé, notre directeur nous avait prévu l’ascension d’un volcan (différent de l’année précédente) ; cette année, il a choisi le « Pariou » (volcan de la publicité pour l’eau de Volvic). Nous sommes partis pour une randonnée d’une bonne heure (il y a un escalier en bois pour faciliter la montée, mais il semblait interminable). Une fois au sommet, nous sommes descendus au fond du cratère (30 minutes supplémentaires pour la descente et la remontée). Une fois en bas, nous avons pris des pierres de lave (qui bien que très grosses, elles se soulevaient assez facilement) et nous avons marqué le nom de notre école. Monsieur Gault a pris cela en photo du haut et c’était joli. Du sommet, le panorama est magnifique avec la vue sur Clermont-Ferrand, le Puy de Dôme et d'autres volcans.

Ensuite, on est allé dans le gîte de Mme Andand à Champanelle (le même que l’année passée nous a précisé notre professeur). Selon ses dires, la vieille bâtisse en pierre n’avait pas bougée, toujours aussi pittoresque. A l’intérieur, la décoration avec les mêmes vieilles toiles d’araignée, l’odeur de fumée de cheminée, toujours pas de chauffage, bref, un manoir comme on en voit dans certains films d’épouvante. La neige sur les côtés des routes laissaient pressentir une nuit « fraiche ». Effectivement, même en utilisant toutes les couvertures et notre duvet, on n’a pas eu très chaud. On s’est bien amusé et on a pu veiller jusqu’à minuit. Le lendemain, on est allé sur le parc de Vulcania, situé en face du volcan de Lemptégy visité la veille. Notre professeur nous a dit que la structure du bâtiment principale est enterrée pour ne pas dénaturer le paysage, sinon jamais le parc de Vulcania aurait vu le jour car il est situé au milieu d’un parc naturel régional. Monsieur Gabioud nous a précisé qu’il avait réservé le même guide que l’année passée. Ce guide est passionné par son métier et il nous a expliqué qu’il parcourt certains volcans du globe pendant ses vacances pour rapporter quelques échantillons de roches qu’il nous a montrées. On a eu aussi beaucoup d’explications et d’anecdotes concernant les volcans, les différents cataclysmes naturels ; on a pu assister aussi à des projections de cinéma 3D et 4D, d’autres sur grand écran avec toujours comme thème central « les volcans ». C’était génial. Vers 15h30, on a repris les bus pour le retour au Lycée.

Nous avons beaucoup discuté, rigolé et nous nous sommes amusés durant le trajet jusqu’à Genève. Le voyage nous a paru plus court qu’à l’aller.

Merci beaucoup pour ce voyage d’étude, c’était génial !

Les élèves de cinquième

Le 27 mars 2014, Lionel(surveillant et chauffeur), Monsieur Gault(notre professeur de mathématiques) et Clara (surveillante d’internat) prennent les bus Töpffer pour nous conduire en Auvergne (France) vers Clermont-Ferrand, afin d’aller découvrir le parc naturel des volcans. Après plus de 5 heures de route, nous arrivons au Volcan de Lemptégy situé au cœur de la Chaîne des Puys (80 volcans). Il pleuvait par intermittence durant tout le trajet et cela laissait présager une première journée extérieure sous la pluie.

Le ciel a été globalement clément durant notre visite du cratère du volcan et nous avons pu suivre les explications de notre guide et effectuer le remplissage de notre fiche pédagogique sans trop d’encombre. Nous avons eu beaucoup de vocabulaire et d’explications concernant les différents volcans, leur naissance, les différents types et composition des roches … notre guide nous a appris comment observer le paysage et analyser certaines données pour comprendre les phénomènes volcaniques. Nous en avons profité pour ramasser aussi quelques échantillons pour alimenter notre cours de SVT. Nous avons pu voir les concasseuses et trieuses (tamis) de la carrière d’exploitation de pouzzolane, matériau utilisé dans diverses constructions comme les routes, les parpaings des maisons …

Pour clôturer la fin de la visite du site, nous avons assisté à une projection de cinéma en 4D (la Mine Explosive). Nous sommes comme dans un ascenseur dynamique où explosions et secousses s’enchaînent ; l’idée du film s’articule autour d’une visite, par un groupe de touristes, d’une ancienne mine désaffectée prise d’assaut par une coulée de lave suite à une irruption volcanique. C’était très impressionnant avec beaucoup de sensations. L’après-midi terminé, le temps a tourné à l’orage et une pluie diluvienne s’est abattue sur la région, annulant la randonnée que nous avions prévue pour atteindre le sommet d’un volcan. Nous sommes donc allés au Gite Espace Volcan à Laschamps pour nous installer et nous reposer avant le repas du soir. Nous avons pu occuper la salle de jeux équipée d’un billard, d’un babyfoot, d’une table de ping pong, des jeux de société …. Le repas était très bon avec des plats locaux, et les chambres très propres et spacieuses.

Le lendemain, on est allé sur le parc de Vulcania encore appelé Parc européen du volcanisme. Pour visiter le centre, nous étions accompagnés d’un guide très marrant et qui captivait notre attention. Il nous a raconté tout plein d’anecdotes sur les volcans, nous a expliqué la formation de la chaîne des Puys, et nous a aidé à planifier nos activités pour profiter au maximum des animations et cinémas 3D, 4D et dynamiques. Une fois terminé, on a rejoint l’aire de pique-nique ou des paniers repas nous attendaient. Il faisait soleil donc c’était plutôt agréable de manger à l’extérieur. Vers 15h00, on a repris les bus pour le retour au Lycée … les 5 longues heures de trajet nous ont paru interminables. On avait acheté des friandises pour grignoter durant le trajet, et forcément, une fois arrivés au lycée, on a du nettoyer les bus ; ça, c’était la cerise en haut du gâteau.

En tout cas, ce voyage d’étude, était super !

Les élèves de cinquième

Le 12 mars 2015, nous prenons le bus pour partir 2 jours au Futuroscope avec l’ensemble des 5èmes. Ce parc d’attraction scientifique est situé dans le département de la Vienne (en France) à côté de la ville de Poitiers. Cette destination était une excellente idée pour répondre à notre thème pédagogique des Nouvelles Technologies. Nos professeurs nous avaient réservé un bus touristique pour pouvoir dormir tranquillement la nuit durant le trajet aller (8 heures de route) ; comme nous étions super contents de nous retrouver entre copains et copines, nous n’avons rien dormi et sommes arrivés un peu fatigués ; une journée bien remplie nous attendait. Ce parc du Futuroscope est relativement grand ; les attractions étaient très diversifiées et certaines époustouflantes comme "Danse avec les Robots" (particulièrement appréciée), des projections 3D ou 4D, des images hallucinantes et de toute beauté concernant le visuel avec des thèmes comme la naissance de l’univers, du cinéma dynamique, une salle appelée « fun expériences » mêlant sport et divertissements (toboggan chute libre, un laser room, un tapis de sprint …) et plein d’autres choses.

Afin de pouvoir optimiser le temps, nos professeurs nous ont programmé les visites de chaque attraction au pas de course et selon un planning étudié « scientifiquement » pour pouvoir assister à tous les spectacles. Nous avons ainsi pu nous entraîner en endurance ! Le spectacle du soir était féérique avec tous les lasers, les animations et projections de vidéos et de lumière sur des rideaux d’eau. Pour finir la soirée, des boutiques de cadeaux et souvenirs étaient ouverts et les « reines du shopping » s’en sont donné à cœur joie. Notre hébergement était un hôtel situé sur le parc du Futuroscope et nos professeurs avaient fait préalablement la liste des chambrées (entre copains ou entre copines). On avait prévu de nous amuser et de nous coucher un peu tardivement, mais cette première journée a eu raison de nous, et dès notre arrivée à l’hôtel, nous nous sommes endormis assez rapidement. Le deuxième jour sur le site, nos professeurs nous ont donné des plans avec des points de ralliement. Par petits groupes, nous avons pu alors refaire les activités qui nous avaient le plus plu respectivement. Après le repas du midi, fini vers 15heures, nous sommes remontés dans l’autocar pour entamer le voyage du retour. Après ces 2 jours assez intenses en activités et émotions, beaucoup d’élèves dormaient. Nous sommes arrivés vers 23h30 à la gare d’Annemasse où nos parents sont venus nous récupérer.

Un grand merci à nos professeurs pour ce voyage d’étude et nous garderont un excellent souvenir de ce parc d’attraction ! A refaire.

 

2016 aura encore marqué les esprits, avec une version revisitée de l'émission de télévision « Danse avec les stars ». En effet, les 5èmes, dans le cadre de leur voyage d’étude, ont pu goûter aux sensations fortes d’une danse endiablée d’une minute avec les robots, une des attractions phare du Futuroscope. Le thème pédagogique des nouvelles technologies et de la robotique trouve toute sa dimension et déclinaison dans la technopole. Les jeunes ont pu découvrir l’ampleur du développement et de la recherche scientifique dans des domaines tels que la robotique, le son, l’imagerie, l’animation …avec l’espoir de voir naître certaines vocations.

Ils ont aussi profité pleinement des autres activités et ont pris énormément de plaisir lors de ces deux journées, où bonne humeur et cohésion du groupe étaient de mise.

 

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Voyage d’études les 18 et 19 mai 2017

Et oui, comme tout le monde sait, dans voyage d’études, il y a voyage, mais aussi étude. C’est ainsi que le thème retenu cette année fut : Découverte géologique d’un massif karstique et du circuit hydraulique. Effectivement et vu de l’extérieur, seuls quelques spécialistes avertis auraient pu trouver un quelconque intérêt, voire une certaine excitation pour cette observation menée sur 2 jours, grandeur nature. Et pour de la nature, on en a eu de la nature : première journée, randonnée sur le Plateau des Glières, haut lieu de la résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Il n’y a pas que les résistants qui ont résisté… les élèves aussi. « Marcher ? Quoi ? » Et non, pas de magasins ni de fast-food, pas dePS4. Que de la bonne herbe, des cailloux, des chemins sinueux, des montées, des descentes, des bêtes, de la boue, des ruisseaux… Bref, la nature quoi. Et bien c’est dans une ambiance joviale que 2 groupes ont été constitués spontanément, les filles d’un côté et les garçons de l’autre. Et oui, il semblerait que les jeunes adolescents très et trop subtils dans leurs blagues et comportements, n’aient pu convaincre la gent féminine de partager ces moments privilégiés de tranquillité, d’air vivifiant de nos montagnes, de la zen attitude…
Ne perdons pas de vue l’objectif de ce voyage : l’étude du milieu. Donc, bravant les éléments déchaînés, nous partîmes non pas cinq cents, mais dix-huit, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 23, avec les 2 guides et les 3 accompagnateurs. C’est avec courage et détermination que nous gravîmes au moins les 60m de dénivelé positif pour aller observer le captage des eaux de pluie et de fonte des neiges, découvrir des dolines, des failles et gouffres qui permettent à l’eau de s’infiltrer dans la masse calcaire. Après 2h de marche, il fallait prendre une décision lourde de conséquences : fallait-il manger notre pique-nique maintenant, assis ou allongé sur une herbe rase, à proximité d’un petit ruisseau, avec une vue splendide sur les montagnes environnantes …. ou devrions-nous gravir encore durant 15 longues minutes, une petite colline pour manger à proximité d’un somptueux chalet d’alpage ? C’est avec un esprit de corps et comme un seul homme que la réponse ne se fit pas attendre : « QUOI, encore marcher ? … OUI, on mange là ».
Après une heure d’abondante mangeaille, confortés par la douce voix de certains ménestrels en herbe, nous avons entrepris de repartir en direction des minibus, repus, et rompus à la randonnée (encore au moins 1h30 de marche… Ouf). Arrivés tous vivants de cette aventure après une boucle de 3h30, nous avons pu nous délecter d’un généreux et apprécié goûter.

Deuxième journée, nouveau défi : spéléologie, afin de retrouver sous terre toutes les eaux collectées dans un drain principal (la résurgence), ainsi que les formations calcaires. Alors là, pour de vrai, dame nature nous a servi. Alors que Zeus déversait des trombes d’eau depuis notre départ du lycée, les guides quant à eux avaient tout organisé de main de maître. 2 somptueuses tentes nous attendaient, et c’est au sec et protégé de la pluie que nous avons pu nous équiper : combinaisons intégrales, baudriers, casques, longes, et lampes frontales. Ça y est, nous étions prêts à parcourir les 15 minutes de marche d’approche. Arrivés à l’entrée de la grotte, déjà quelques doutes : « y’a des araignées, des bêtes ? Et c’est long ? et faut qu’on rampe ? » Après avoir balayé les quelques réticences, nous entrâmes tous à la queuleuleu, en chantonnant ou presque « à la queuleuleu, à la queuleuleu ….. de Bézu, puis ensuite aie i aie ho on rentre du boulot … ou presque». Bref, marchant, se pliant, rampant, se mousquetonnant, en rappel, sur terre et dans les airs, au sec, dans la boue ou dans l’eau, c’est à force de courage et de détermination que tous les élèves progressaient durant 3 heures et rejoignaient mètre après mètre, la voie de la sortie. Après analyse du milieu et des structures de roches, soudain, rampant dans une étroiture, un petit courant d’air venait nous caresser les joues, signe que la sortie de la grotte n’était pas loin. Encore un dernier effort pour s’extirper d’un boyau, et hop, la lumière et la chaleur vivifiante du soleil. Nous étions arrivés, tous heureux d’avoir partagé cette aventure dans les méandres des galeries. Après avoir rejoint les minibus, nous avons pu reprendre des forces avec nos paniers-repas, et remercier les guides pour ces 2 jours passés en harmonie, en essayant de comprendre la magie de dame nature dans la construction de nos espaces.